Afin d’améliorer la qualité de l’habitat à l’échelle du territoire national, une campagne soutenue depuis plusieurs années par l’État propose d’accompagner les propriétaires et locataires dans leurs travaux de rénovation énergétique. Cette action porte sur différents dispositifs d’aides venant soutenir leur financement. Mais quels types d’installations sont concernés ? Quels sont les travaux éligibles à ces aides ? Nous prendrons l’exemple de la prime énergie pour illustrer les projets qu’il est possible d’envisager.
La prime énergie, un sésame pour différentes rénovations énergétiques dans votre logement
Qu’on l’appelle prime CEE ou prime énergie, le dispositif à destination des particuliers propose d’aider financièrement dans la réalisation de travaux d’amélioration de la consommation énergétique des logements. Selon l’acteur qui va gérer la distribution de la prime, la forme sous laquelle elle sera perçue va varier. Elle pourra, par exemple, prendre la forme de cartes cadeaux à utiliser pour ses achats au sein d’un magasin appartenant à l’enseigne émettrice de la prime énergie.
Les trois grands domaines de rénovation pris en compte par la prime CEE
Avant de lancer des travaux, il convient de procéder à une demande de devis auprès d’un professionnel de la rénovation énergétique, ce dernier et pour la plupart des travaux devant être certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Il est ensuite possible de solliciter le distributeur de la prime énergie de son choix. La demande de prime doit être réalisée en amont de la signature du devis.
Concernant le devis de rénovation, il devra porter sur un des éléments suivants :
- le changement du chauffage pour une chaudière à haute performance ;
- l’isolation des murs de son appartement ou de sa maison ;
- l’introduction d’un mode de production d’énergie renouvelable ;
- Remplacement des fenêtres simple vitrages
Le point commun de ces différents projets de modernisation et de rénovation énergétique de son logement, c’est qu’ils permettent à chaque fois d’impacter positivement l’utilisation de l’énergie. D’une part, cela peut permettre de réduire sa consommation tout en conservant ou en améliorant son confort thermique, c’est-à-dire la température idéale ressentie à l’intérieur du logement. D’autre part, cela peut également réduire fortement les dépenses liées à l’énergie du logement. Dans tous les cas, cela va mener à un besoin plus réduit sur le réseau énergétique auquel est relié le logement.